IDEAL CHIMERA
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Selon le mythe platonicien de l'androgynie, au commencement, les êtres humains étaient de trois sexes doubles : mâle/mâle, femelle/femelle et androgyne. Ayant provoqué la colère des dieux, ils furent punis par Zeus qui les sépara chacun en deux moitiés, formant les êtres humains. Depuis cette séparation, ceux-ci n'ont de cesse de chercher leur moitié au travers de l'acte amoureux.
L'homme et la femme, mis à part leurs attributs sexuels, sont identiques (statue#4), et cherchent en l'Autre un idéal qui le compléterait comme pour retrouver une forme originelle. De par ma nature, la femme est la moitié que je cherche.
J'ai voulu immortaliser la douceur, l'intelligence, la grâce, la fierté (statue#2), la maternité (statue#1), l'érotisme (statue#5), le désir d'une femme que l'homme a pleuré, désire et rêvera ... et finalement ... une femme IDEALE et fantasmagorique (statue#3).
Pour matérialiser cette quête chimérique intemporelle, j'ai utilisé des formes géométriques simples et universelles. A ces surfaces de base très douces sur lesquelles glisse la lumière, j'ai ajouté des arêtes vives qui scindent la lumière et « tourmentent » l'oeuvre ainsi que des attributs féminins sensibles comme le pli délicat d'un cou, une bouche énigmatique, des seins généreux, le pli d'une fesse, un nombril maternel ... qui émergent comme des icebergs à la dérive en rupture avec la forme globale épurée de l'oeuvre.
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Selon le mythe platonicien de l'androgynie, au commencement, les êtres humains étaient de trois sexes doubles : mâle/mâle, femelle/femelle et androgyne. Ayant provoqué la colère des dieux, ils furent punis par Zeus qui les sépara chacun en deux moitiés, formant les êtres humains. Depuis cette séparation, ceux-ci n'ont de cesse de chercher leur moitié au travers de l'acte amoureux.
L'homme et la femme, mis à part leurs attributs sexuels, sont identiques (statue#4), et cherchent en l'Autre un idéal qui le compléterait comme pour retrouver une forme originelle. De par ma nature, la femme est la moitié que je cherche.
J'ai voulu immortaliser la douceur, l'intelligence, la grâce, la fierté (statue#2), la maternité (statue#1), l'érotisme (statue#5), le désir d'une femme que l'homme a pleuré, désire et rêvera ... et finalement ... une femme IDEALE et fantasmagorique (statue#3).
Pour matérialiser cette quête chimérique intemporelle, j'ai utilisé des formes géométriques simples et universelles. A ces surfaces de base très douces sur lesquelles glisse la lumière, j'ai ajouté des arêtes vives qui scindent la lumière et « tourmentent » l'oeuvre ainsi que des attributs féminins sensibles comme le pli délicat d'un cou, une bouche énigmatique, des seins généreux, le pli d'une fesse, un nombril maternel ... qui émergent comme des icebergs à la dérive en rupture avec la forme globale épurée de l'oeuvre.
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